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Nom : -Shas
Prénom : Ordin
Surnom* :Harsh
Âge : [i] 53 ans
Race : Nordique
Localisation : Quelque part en Faranor
Métier/Grade/Statut social :
Guerrier, chasseur, éclaireur, huskarl… Tout ce qui l’implique de près ou de loin dans la survie de son clan et de ses Kha’so (« celui qui dicte », Guides de clan) et qui a un rapport avec un talent martial est à sa portée.
Pour les siens, il est également Kha’el (littéralement « celui qui enseigne »), ce qui lui donne un statut de maître d’arme au sein de son peuple. Il s’acquitte donc de la formation des guerriers en devenir ainsi que de la direction des groupes de combattants, voire de raids si un Kha’so ne prend pas personnellement la tête des opérations, chose rare.
Enfin, lorsque qu’un jeune Shas est en âge d’obtenir son Kha , il est toujours choisi comme l’un des 3 guerriers chargés de guider l’aspirant vers la terre sacrée ; est c’est encore lui qui est juge quant au fait de lever le camp et de considérer l’adolescent comme perdu si le délai initial est écoulé.
Description Physique et vestimentaire :
Grand et musclé selon les standards des faibles peuples du sud, trapu selon ceux de Faranror, son « petit » mètre 85 étant dû à la courbure que son âge induit sur son dos, il n’en demeure pas moins très large d’épaule et solidement bâti comme tout nordique qui se respecte un tant soit peu.
Une longue crinière de cheveux grisonnants, battant tempes et nuque, recouvre un crâne épais tapissé d’une peau dont la couleur brune évoque celle du cuir tanné. Son visage est âpre, strict, rude ; il contraste fortement avec le regard vif et clair, presque pétillant que dardent ses deux yeux bleus depuis leurs renfoncements sous de broussailleux sourcils argentés. Sa mâchoire carrée, elle, est dissimulée sous une abondante barbe brun-gris ; tantôt élaguée à la serpe, tantôt négligée pendant plusieurs semaines.
De larges épaules, souvent dissimulées sous une longue pelisse de fourrure, surmontent un torse musclé recouvert d’une pilosité généreuse et d’où partent de forts bras terminés par de calleuses et grandes mains lui servant de battoirs. Son ventre, ses fesses et ses cuisses trahissent en revanche une légère distension ; imputable au temps bien entendu, Ordin n’a plus la primeur de sa jeunesse. Si cette imperfection peut s’éviter en ayant un corps fin et sec, ce n’est évidemment pas le cas chez un individu avec la morphologie d’un nordique. Ses mollets ont cependant conservés toutes les attentes d’un entrainement strict, chose idéale pour être bien campés sur ses pieds. Ces derniers par ailleurs, sont un outil de travail essentiel : il n’y a pas plus efficace pour faire travailler les jeunes nordiques avec une ardeur renouvelée.
Ses vêtements sont simples : une pelisse et un kilt (parfois remplacé par un pantalon léger) de fourrure, quelques pièces de cuir bouilli, bref tout ce qui peut être fonctionnel. Cette tendance à chercher une tenue fonctionnelle se retrouve aussi en temps de guerre : Il préfère les armures d’écailles aux harnois lorsqu’il va au combat.
Description mentale :
Le principal qualificatif que l’on attribue à Ordin est « sévère », il le doit à son statut de Kha’el et c’est de là que vient son surnom. D’ailleurs, son prédécesseur était lui aussi surnommé Harsh, et le sien avant lui ; il est ainsi probable que son successeur écope du même diminutif, car ce qui est un fait irréfutable, c’est que le nordique, ça se forme à la dure.
Ordin est aussi pragmatique, voire pragmatique jusqu’au bout des ongles. Si quelque chose doit être fait, il faut que cela ait un sens pratique. A titre d’exemple, cela s’étend à la parole : marchez avec lui pendant des heures dans la neige et si vos remarques n’ont pour but que de faire la conversation, elles n’auront pour échos que le silence ; si vous proposez un plan pour attraper la bête que vous allez chasser, sa loquacité n’aura d’égale que sa volonté de prendre tous les paramètres en considération. Massacrez femmes et enfants sur place lors d’une campagne militaire : il vous reprochera cette décision hâtive, droguez les dans le but de les déployer entre la cavalerie ennemie et vos lignes lors de la bataille du lendemain et il vous félicitera pour cette idée brillante.
Pour le reste, il partage de nombreux éléments que l’on attribue souvent au peuple de Faranor : force, confiance en soi, courage, mépris du faible, entêtement. Son expérience lui permet cependant de tempérer l’impétuosité inhérente à ce peuple et il sait être opportuniste et réfléchir avant d’agir.
Il reste une anecdote sur lui qu’il faut noter : il y a deux choses qu’il déteste profondément, les draconides, et la vue d’un mâle efféminé. Pour lui, le mâle doit dégager quelque chose de viril voire de sauvage et le raffinement est quelque chose qui doit être puni sévèrement. C’est ainsi qu’un jour, lors d’un raid sur une cité elfique, il croisa le fer avec un noble de ce peuple : un redoutable bretteur qui avait mis à mal plusieurs guerriers nordiques mais dont le minois et le parfum évoquait davantage à Ordin les putins des citées du sud que le raffinement d’une caste huppée. Si les gardes du noble et ses blessures empêchèrent à Ordin de le tuer, il eut la satisfaction de lui pulvériser le nez d’un coup bien placé du pommeau de son épée et de lui beugler lors de sa retraite : « au moins maintenant tu ressembles à un homme !».
Histoire :
L’histoire personnelle d’Ordin en elle-même est assez banale, c’est plutôt son parallèle avec celle du clan Shas qui est intéressant.
Origines
Les origines du clan remontent au retour des nordiques sur Faranor suite à la guerre lancée par Kayrn le féroce et de l’éclatement forcé des nordiques en peuplades nomades pour échapper à la menace draconide. Les Shas tirent leur histoire de l’une d’entre elle et de son repli vers l’ouest, là où la présence des lézards est la moins forte.
Les sagas du clan sont confuses sur cet évènement, certaines annoncent que la bande de nomades se bâtit vaillamment et fut quasi intégralement décimée, d’autres que ce sont les rigueurs du temps et du voyage qui ont causées le plus de dégâts ; il y a sans doute du vrai dans les 2, mais toujours est-il que selon la légende, 3 survivants uniquement, des Shamans, parvinrent à trouver un semblant de sécurité (ou plutôt c’est la sécurité qui les trouva) lorsque traversant le glacier aujourd’hui appelé Haus’Shas (« le gite »), ils tombèrent dans une profonde crevasse et n’eurent la vie sauve que grâce aux palier successifs de neige qui ralentirent leurs chutes.
Ne pouvant plus remonter, ils n’eurent d’autre choix que d’explorer la crevasse dans l’espoir de trouver une échappatoire.
Ils découvrirent et dégagèrent l’entrée d’un chemin dissimulé par la neige et s’enfonçant dans les profondeurs du glacier. Poussant en avant leur prospection, ils s’aperçurent que ce tunnel faisait partie d’un réseau de galerie s’étendant sous une surface importante du Haus’Shas.
Encore aujourd’hui c’est dans ces galeries que poussent la quasi-totalité des lys des glaces que les Shas utilisent dans leurs rituels archaïques ; les Shamans piégés dans les profondeurs ne prêtèrent pas une grande à attention à ces fleurs givrées poussant à même la surface gelée, louant simplement la douce lueur bleutée qu’elles irradiaient, offrant une lumière ténue dans l’obscurité.
Mais la faim se fit sentir et leurs maigres provisions s’amenuisaient rapidement, ils tentèrent donc de se sustenter avec ce qui était à portée de main : les plantes.
Au début, la fleur, nettement coupée à la nourriture produisaient des effets plutôt bénéfiques (similaires à ceux d’une potion de niveau confiance : cf ma fiche de compétence) : une aubaine d’avoir découvert une plante avec de telles propriétés pensaient-ils. Mais plus ils augmentaient les doses, plus leurs organismes réagissaient de manière violente : nausées, troubles de la vision, moments d’absences, impressions de déjà-vu…
Lorsqu’ils mangèrent pour la première fois une fleur complète, ils n’eurent même plus conscience de la réalité, leurs corps parcouraient lentement les galeries du glacier, leurs esprits perdus dans des pensées nébuleuses. Cela se poursuivit avec les 2 fleurs suivantes, mais ce fut la quatrième et celles qui lui succédèrent qui les firent basculer dans les transes mystiques qui caractérisent les Shamans d’aujourd’hui.
Ils percevaient leur environnement de manière différente, leur sens du toucher fut décuplé le temps de ces transes : le mana circulant dans la glace et en eux devint presque palpable, ils sentirent les fluctuations des énergies magiques de Faranor circuler en eux au travers de chaque pores de leur peaux puis se sentirent portées par celles-ci. Ils se voyaient dans les cieux portés par un corps céleste, ils se voyaient survolant une terre arable, recouverte d’épars bois verdoyant, ils se voyaient s’enfonçant dans les flots, contemplant une cité peuplée de créatures aquatique, ils les voyaient fuir quelque chose, ils sentaient la morts de millier d’âmes innocentes offertes en sacrifice à une puissance incommensurable, ils se voyaient remontant à la surface, pour satisfaire un appétit vorace, ils se voyaient dévorer un eden, le transformant en enfer de glace, altérant l’essence de la vie, mutant l’inoffensif animal en monstre de cauchemar. Puis refluant vers l’intérieur des terres, ils se voyaient laisser derrière eux une étendue de steppes éternellement gelées. Ils se voyaient attendre derrière une nappe de brume, déclenchant sporadiquement des tempêtes comme pour hurler leur impatience.
Puis les shamans eurent la vision qui est aujourd’hui le principal moteur du clan : émergeant de la brume une silhouette humaine apparut, à ses côtés se tenait une forme massive évoquant celle d’un ours. D’autres suivaient, montées sur des formes semblables ; seuls leurs tatouages stylisés irradiant une lumière bleutée étaient distinctement visibles. Puis arrivèrent par centaines de grandes silhouettes humaines, convergeant vers la première apparition comme des papillons vers une flamme. Et enfin vinrent les sacrifices : des âmes que ces hommes apportaient : des silhouettes de bêtes-loups marchant sur leurs jambes, des humains plus petits, des ombres aux ailes de cygne ; leur sang ne cessant d’abreuver la neige. Les Shamans se sentirent enfin libérés, enfin rassasiés, ils se sentirent envahis par le calme de la satiété. Ils se virent disparaitre avec la brume. Le battement de cœur suivant les ils avaient regagnés leur corps.
Nul ne sait combien de temps vagabondèrent les 3 Shamans dans les profondeurs du Haus’Shas, on sait en revanche qu’ils émergèrent de celles-ci depuis un tunnel s’ouvrant sur une crique battues par les vents.
Vision et action.
Il fallu attendre que les Shamans reprennent des forces avant qu’ils ne se penchent sur le sens de cette vision et ils mirent à profit le fait d’être à nouveau à l’air libre pour se réapprovisionner.
Il faut savoir que selon le folklore nordique, Faranor était jadis une terre arable et belle, cet eden devenant enfer glacé lorsqu’un cataclysme la ravagea et entrainant un profond déséquilibre de la force circulant en toute vie, Mana, sur le continent. Le seul moyen d’inverser le processus est d’offrir le mana des terres du sud à celui de Faranor (ce qui accessoirement implique de sacrifier d’une manière ou d’une autre les habitants des terre « saines » afin d’apporter leur énergie vitale au terres glacées du nord).
Les Shamans prirent donc leur vision comme un message de Mana et le lys comme un moyen de l’écouter :pour eux, les énergies magiques leur racontaient leur histoire et comment elles furent bouleversées (à ce sujet, les visions semblent être différentes selon la génération d’adeptes se plongeant en transe : certains évoquent une immense colonne de flamme crachée par une montagne, d’autres un combat apocalyptique opposants des draconides ailés d’une taille gigantesque…) et comment les restaurer (la vision ne changea jamais : une silhouette conduisant une bête et commandant la plus grande armée nordique jamais vue, rééquilibrant les flux de Mana).
Ils interprétèrent donc la dernière partie de la vision comme étant celle du prochain élu qui unifierait à nouveau les clans et rendrait à Faranor son dût. Ils décidèrent de se mettre en quête de celui-ci et c’est ainsi que commença la création du Clan Shas.
Les Shamans se séparèrent, emportant avec eux le plus possible de fleurs de lys. Ils firent du mieux qu’ils purent pour rallier à eux des bandes de maraudeurs, ou des nordiques solitaires s’étant repliés vers l’ouest pour échapper aux Draconides en partageant avec eux le message de leur foi. Peux furent au départ intéressés par les shamans, mais beaucoup en revanche prêtèrent attention à la place facile à défendre que représentait le glacier, les augures y retournant fréquemment pour se réapprovisionner en fleurs .C’est en commençant à joindre les lys dans leur nourriture qu’ils leurs apparurent que les Shamans disaient vrai.
Développement
L’histoire des Shas s’étend sur plusieurs siècles, il est donc logique qu’ils aient pu développer une culture qui leur est propre.
Hiérarchie : Le clan est dirigé par 3 Shamans qui portent le titre de Kha’so, ils sont censés représenter l’incarnation des 3 augures qui fondèrent le clan. Chacun des 3 dirige une partie du clan qui lui est propre, et chacune de ces 3 bandes parcourent Faranor à la manière des nordiques classiques. Ils se réunissent une fois l’an au glacier pour des cérémonies dédiés à la nomination des nouveaux errants. En dessous des Kha’so la hiérarchie est définie par la méritocratie, exactement comme dans la plupart des clans nordiques.
Vie nomade : Le point de Faranor le plus important pour les Shas est le Haus’Shas, puisque c’est là où se trouve l’écrasante majorité des réserves de Lys du clan. Cependant, tous les Shas sont d’accord pour dire que vivre à l’intérieur du glacier à l’année est intolérable, c’est pourquoi ils sont divisés en plusieurs groupes : lorsqu’une branche du clan et son Kha’so rejoignent le glacier, celle qui la précède lui cède la place et retourne dans les étendues gelées du continent nordique. Le seul moment où les 3 Factions sont réunis est lors des cérémonies dédiées aux errants.
Excavation : Le Haus’Shas a lui aussi bénéficié de l’occupation des nordiques au fil des siècles : il est devenu une petite fourmilière bien aménagée (forge, cache, etc..). Les chantiers au cœur du glacier ont aussi mis à jour un gisement d’un matériau que les occupants ont baptisé Srlalhim, c’est une sorte de glace bleutée qui irradie une aura de froid palpable. Les Shas n’ont jamais pu la travailler autrement que de manière grossière, la cassant et la creusant. Mais elle a la propriété de ne jamais fondre et est donc utilisée à bord des calles des navires pour conserver au froid les plans de lys arrachés, la nourriture attrapée et les membres des ennemis tués lors des opérations se déroulant dans les terres du sud.
Crique : La crique voisine du Haus’Shas a elle aussi été aménagée, elle peut accueillir jusqu’à 4 navires de taille moyenne (le clan en possède 3 à l’heure actuelle).
Les errants ou Kha’ek : Les Kha’so, ne sont pas les seuls Shamans que contient le clan : au sein des bandes en maraude se trouvent les novices en formation, ceux l’ayant achevé mais ne pouvant pas prétendre au rang de Kha’so parce que la place n’est pas vacante sont des errants : des Shamans ermites vivant seul dans les steppes glacées et dont le but est de préparer la venue de l’élu.
La création des errants fit suite aux diverses interprétations de la vision de l’élu : celui-ci, conduisant une bête, était immédiatement suivi d’une bande de nordiques tatoués chevauchants des créatures similaires et semblables à des ours. Or la teinte bleutée irradiées par les tatouages rappelaient beaucoup celle des lys dans les cavernes du glacier. Certains eurent l’idée de créer des pigments à partir des pétales de la fleur et la peinture qui en résulta fut effectivement celle que les visions évoquaient. Les Kha’so en fonction alors estimèrent donc que la place de ces cavaliers monstrueux devait revenir aux Shas : les Shamans ayant accompli leur formation ont donc également pour tâche de dompter une des grandes bêtes de Faranor (essentiellement une issue des différentes espèces d’ours peuplant le continent) durant leur errance afin de se montrer digne d’accompagner l’élu lorsque celui-ci unifiera les clans sous sa bannière.
Il arrive aux errants de croiser la route de différents clans de nordiques. Ils se mélangent rarement avec eux, dressant leus bivouacs à distance respectable. Mais de temps à autre un errant remarquera le potentiel spirituel d’un nordique qu’il rencontrera. S’il est suffisamment jeune, le Shaman le prendra parfois sous son aile, ou parfois non si le clan en question est récalcitrant, et l’amènera à la bande tenant le Haus’Shas pour qu’il reçoive la formation d’un Kha’ek.
Enfin lorsqu’un Kha’so meurt, c’est un errant expérimenté qui prendra sa place en rejoignant le clan lors de la cérémonie annuelle des Kha’ek, et sa bête est tuée et dévorée : cet errant n’ayant pas réussi à accomplir la tâche qui lui a été confiée.
Dialecte : Les Shas ont développé des expressions qui désignent aussi bien la personne que sa fonction. Voilà la signification de quelques-unes de ces expressions :
Kha’ir : « celui qui grandit », c’est le rang le plus humble d’un guerrier, un « ‘ir » désigne en fait une notion de faiblesse lié à la taille, c’est comme ça que sont désignés les enfants dans la culture Shas, c’est aussi un terme railleur utilisé pour les étrangers. Le terme Kha introduit généralement une fonction : cela signifie que la personne s’est rendue digne d’assumer une tâche au sein du clan, bien souvent en réalisant son rite de passage à l’âge adulte.
Kha’shi : « celui qui combat », désigne le corps du clan, ses guerriers, un Kha’ir devient Kha’shi s’il survit à son premier affrontement contre un autre clan, des draconides, où à son premier raid.
Kha’reshi : « celui qui maitrise le combat », individu dont les capacités au combats ou l’expérience s’attire l’attention ou le respect de ses pairs. Il aura souvent à sa charge un groupe d’homme lors des affrontements : ce sont en quelque sorte des officiers. Les meilleurs Kha’reshi aspirent tous à devenir Kha’nir.
Kha’re(fro/ash/lin) : « celui qui maitrise », suivit d’un talent particulier (chasse, forge, navigation etc..), à l’instar d’un Kha’reshi, il peut être en charge d’un groupe de nordique dans son domaine de prédilection.
Kha’el : « celui qui enseigne », en terme d’honneur, il s’agit du rang le plus élevé que puisse atteindre un Shas non Shaman après celui de Kha’nir et il ne peut l’être acquis sans l’aval d’un Kha’so, un Kha’el est responsable de la formation des jeunes combattants en plus de la vie de ses hommes, il doit maitriser un grand champ de compétences, pas seulement martiales, pour justifier le prestige d’un tel titre. Il ne peut y avoir plus de 3 Kha’el par faction que dirige un Kha’so.
Kha’nir : « celui qui terrorise », Champion du clan, ce sont des combattants exceptionnels qui seraient probablement chef de clan dans d’autres circonstances. Ils sont les gardes du corps personnels du Kha’so et sont ceux qui rapportent le plus de têtes à Mana lorsque un raid est accompli. Cependant comme il s’agit de la plupart du temps de nordiques jeunes et en pleines possession de leurs moyens physiques, il n’est pas rare qu’un Kha’so décide de leur demander d’obéir aux ordres d’un Kha’el afin de tempérer leur impétuosité (et d’éviter qu’ils se lancent avec des hommes dans des actions héroïques aux conséquences impitoyablement funestes). Seul un natif du clan peut aspirer à devenir Kha’nir ; s’il justifie d’un titre de Kha’reshi, il peut demander à un Kha’so l’autorisation de défier le Kha’nir dans un duel à mort afin de tenter de ravir sa couronne.
Kha’ek : « celui en quête » : désigne les errants
Kha’so : « celui qui guide » : Shamans et guides spirituels des Shas
Kha’aun : « celui qui unifie » : celui qui sera le chef suprême des nordiques
Autres
Kha’ji : « celui qui est perdu » : apostrophe pour désigner un nordique membre d’un autre clan
Hau’Shas : « le gite » : Nom donné au glacier où pousse les plans de lys.
Ordin Rûhs
Ordin était à l’origine un guerrier du clan Rûhs, un clan mineur de nordiques adeptes de la chasse au draconide. C’était un bon combattant, même aux yeux de sa race, et il cumulait ces qualités avec un don inné pour l’analyse pratique d’une situation. Il avait une compagne, Olessa, avec laquelle il eut un fils à l’âge de 21 ans dont il se promit d’être fier et de lui donner un nom une fois qu’il aurait accompli son rite de passage à l’âge adulte.
Mais le feu étant toujours brulant, le clan fût décimé lors d’une attaque soudaine du peuple lézard 6 mois seulement après cette naissance, ne laissant pour survivants qu’Ordin et son nourrisson. Rassemblant ses maigres possessions, il partit avec son fils à la recherche d’un endroit sûr, et sur son chemin, il rencontra un errant.
Ce dernier décela un fort potentiel chez l’enfant, et proposa à Ordin de le conduire en lieu sûr où il pourrait profiter de la tutelle des Kha’so.
Dans sa situation, Ordin accepta, il accompagna le Shaman jusqu’au Haus’Shas et vit son fils confié au guide du clan. Ce dernier proposa également à Ordin de les rejoindre en tant que simple combattant et le jeune guerrier accepta scellant ainsi sont appartenance au clan Shas.
Année après années il gravit les échelons grâce à son habileté aux armes, il apprit les us et coutume des Shas, s’imprégna de leur culture et de leurs rites liés au lys, il vit son fils grandir puis acquérir le statut d’errant et partir en quête de sa bête, il développa de bonne compétences de commandement et fini par acquérir le statut de Kha’el, l’un des titre les plus respecté en tant que non chaman.
Et, fierté pour un père, il a désormais la satisfaction de croiser le jour de la cérémonie des Kha’ek, son fils chevauchant l’un des plus imposant ours que les errants aient jamais domptés.
S’ils n’a plus la fougue de sa jeunesse, Ordin n’en reste pas moins toujours fort et pleinement concentré sur les buts que les Shas se sont fixés.
Inventaire :
De manière générale, son épée batârde, une serpe, un poignard pour dépecer les proies, une sacoche à herbe et quelques vêtements. Il peut être amené à disposer d’autres équipements s’il pioche dans la réserve d’armes de son clan, mais rien de bien extraordinaire (un harpon, un propulseur, un arc court, des pièces d’armures tout au plus…
Pouvoir : Résistance à la magie (critères nordiques standards), résistance accru contre les sorts affectant l’esprit.◙ Et Vous ? ◙
Quel âge avez-vous ? : 23
Présence sur le forum : Souvent.